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-Roland DELANON : "Les torches
du Gaoulé-Nègres marrons de Guyane", 1982. |
-Eugène EPAILLY
: "Esclavage et résistances en Guyane française-Une page
de l'histoire de l'esclavage en Guyane : ses révoltes atlantiques,
ses luttes continentales et maritimes" ; 2005. |
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-Anne Marie BRULEAUX, Régine
CALMONT, Serge MAM LAM FOUCK (coord.) : "Deux siècles d'esclavage
en Guyane française, 1652-1848", L'Harmattan, 1986 réed.
2005. |
-Ciro Flamarion CARDOSO
: "La Guyane française (1715-1817)-Aspects économiques et
sociaux. Contribution à l'étude des sociétés
esclavagistes d'Amérique, Ibis rouge. |
1700 |
Un groupe de marrons se constitue
aux alentours de Cayenne. |
Delanon, 1982 : 13 |
Cinquante esclaves de la
plantation de Gennes, région
de Roura, s'enfuient, en pillant, tuant
et brûlant tout sur leur passage, Seuls vingt d'entre eux seront rattrapés
et exécutés. |
Mam-Lam-Fouck, 1986 : 193 |
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1707 |
Une bande de marrons est signalée
dans la région de la haute Comté
et y a vécu jusqu'en 1731. |
Epailly, 2005 : 194 -Mam-Lam-Fouck, 1986 : 194 |
Un marron captif indique que
leur chef s'appelle Gabriel,
qu'il est indien et exerce une autorité incontestée sur
tous et se fait appeler Monsieur le Gouverneur. Leur camp est à
l'est de Cayenne, en amont d'une
crique de la rivière Oyac, région
de Roura, . |
Delanon, 1982 : 13 |
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1714 |
la présence d'une bande
marrons est signalée depuis six ans dans la région de
la rivière Oyac, Le chef
dénommé Gabriel
était un amérindien, la bande comprenait des indiens,
des noirs : hommes, femmes et enfants. |
Cardoso, 1999 : 406 |
1730 |
Reprise des raids des marrons
sous l'autorité de leur chef Gabriel. |
Delanon, 1982 : 13 |
1742 |
Augustin
déserte la plantation sur laquelle il est esclave, il sera le premier
chef de la bande de marrons installée sur la Montagne Plomb. |
Delanon, 1982 : 15 |
Soixante-douze esclaves s'installent
librement sur la Montagne Plomb. |
Mam-Lam-Fouck, 1986 : 194 |
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1748 |
Ce groupe se scinde en deux,
le premier sous l'autorité d'Augustin
et l'autre dirigé par André. |
Delanon, 1982 : 16 |
1749 |
Copena,
esclave de Monsieur Lamathérée, s'évade, il est
repris en 1749. Il s'échappe à nouveau en 1752, il est
condamné à avoir les bras, jambes, cuisses et reins rompus
sur un échafaud qui sera dressé sur la place du port, puis
mis sur une roue, face au soleil : son cadavre sera ensuite exposé. |
Delanon, 1982 : 26-27 |
1752 |
André,
marron, a reconstitué une communauté fort nombreuse qui
effectue des raids contre les plantations. |
Delanon, 1982 : 25 |
La troupe est levée
contre la bande de Jean dit Copena. |
Marchand-Thébault, 1986 : 38 |
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1763 |
Des esclaves, une centaine
environ, de la Montagne des Pères (Saint
Xavier), région de Kourou,
après avoir fui leur plantation, gagnent les côtes du Venezuela. |
Epailly, 2005 : 27 |
1789 |
Pas moins de cent Nègres
marrons sont recensés dans les quartiers de Macouria et en amont des rivières Tonnégrande et des Cascades. |
Mam-Lam-Fouck, 1986 : 194 |
1790 |
Révolte sur l'Aprouague menée par Bazique, empreint des idéaux
de la Révolution française. |
Epailly, 2005 : 13 |
Des esclaves se révoltèrent
et tuèrent quelques colons. |
Cardoso, 1999 : 408 |
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1794 |
De nombreux esclaves s'emparent
d'armes, détruisent des plantations, tuent des colons et leurs
familles. |
Epailly, 2005 : 13 |
1802 |
Deux à trois mille esclaves
s'enfoncèrent dans les terres en deux bandes sous la direction
de Simon (haute Comté) et de Jérôme et Adome en amont de Tonnégrande. Ils ont pu reconstituer
outre des structures tribales mais aussi culte africain, ils vivaient
de l'agriculture, de la chasse et de la pêche. |
Cardoso, 1999 : 408 |
Quatre bandes comprenant
plus de deux cents personnes entre 1802 et 1803 forment plusieurs campements
: -Trou Joli sous le commandement du nègre Simon Frossard -Couleuvre sous celui de Charlemagne, Berthier et Leveillé-Terrasson -Sainte-Elisabeth sous celui de Georges -Paulin, sous le commandement du nègre Paulin |
Mam-Lam-Fouck, 1986 : 194 |
|
Pompée,
quant à lui marronne et s'installe définitivement, quelques
années plus tard sur la rive gauche de la Comté au-dessus de saut Brodel avec sept personnes et cela
pendant plus de vingt ans. |
Epailly, 2005 : 52 - Mam-Lam-Fouck, 1986 : 195 |
|
1803 |
Le général Freytag
fait allusion à un établissement considérable de
nègres marrons installé en Forêt. |
Mam-Lam-Fouck, 1986 : 194 |
1807 |
Une trentaine d'hommes armés
envahit une plantation dans la région du quartier de Tonnégrande. Deux officiers militaires
de Victor Hugues y furent tués. |
Epailly, 2005 : 20 |
1814 |
Le commandant de Macouria informe le Procureur du Roi, du nombre
important de nègres libres mais inconnus. |
Epailly, 2005 : 21-23 |
1819 |
Les "noirs" de l'atelier de
la plantation "Guatémala" à Macouria refusent de travailler de façon
collective. |
Epailly, 2005 :37 |
Cupidon,
chef de bande quoique signalé comme mort fait parler de lui à
nouveau dans le quartier de Tonnégrande,
aux Cascades. |
Epailly, 2005 : 21 |
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1822 |
Un couple d'esclaves est aperçu,
voguant dans un canot aux larges des Îles
du Salut. |
Epailly, 2005 : 27 |
Le gouverneur Laussat a recensé
toutes les bandes de marrons sans estimation chiffrée. |
Mam-Lam-Fouck, 1986 : 194 |
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1823 |
Arrivé d'un canot sur
les côtes d'Organabo avec à
son bord quinze marrons ayant fuit la colonie hollandaise. |
Epailly, 2005 : 29 |
Tous les esclaves du petit
atelier de "Mondésir" à Kaw
s'enfuient. |
Epailly, 2005 : 58 |
|
1824 |
Deux nègres empoisonneurs
son condamnés. |
Epailly, 2005 : 36 |
1826 |
Des empoisonnements faits contre
leurs maîtres par des esclaves sont signalés. |
Epailly, 2005 : 37 |
Pas moins de 25 esclaves s'évadent
de l'atelier de la plantation "Joséphine", en volant un
grand canot. |
Epailly, 2005 : 27 |
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1828 |
Deux plantations sont incendiées
: la première, la plantation "Malgré Tout"
et la seconde "Guatémala" à Macouria. |
Epailly, 2005 : 24 |
Deux esclaves de nation
Calbary, tuent leur maître, mettent le feu à la plantation. |
Epailly, 2005 : 66 |
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1830 |
Treize esclaves dont des enfants
quittent une plantation à Counamama,
région comprise entre Sinnamary
et Iracoubo, sur une embarcation munie
d'une voile et de pagaies. |
Epailly, 2005 : 28 |
Au port de Cayenne, le canot est dérobé
par un marin et deux complices. |
Epailly, 2005 : 28 |
|
Une quinzaine de noirs
de deux sexes prennent la fuite en direction du saut Hermina, sur le Maroni. |
Epailly, 2005 : 28-29 |
|
Lors de la construction
du canal Torcy, région de Kaw,
pas moins de cent esclaves prennent la fuite. |
Epailly, 2005 : 51 |
|
Des empoisonnements
faits contre leurs maîtres par des esclaves sont signalés. |
Epailly, 2005 : 37 |
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1831 |
Madeleine,
chirurgienne et ménagère, ainsi que ses deux enfants,esclaves
sur la plantation "La Caroline", au quartier de Roura sont traduits devant les tribunaux pour
empoisonnement, Ils sont déportés. |
Epailly, 2005 : 37 -Mam-Lam-Fouck, 1986 : 188-189 |
Dix esclaves masculins prennent
la fuite. |
Epailly, 2005 : 51 |
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1833 |
Trois hommes esclaves marrons,
après avoir tué le patron d'une goélette, s'en
emparent et prennent la direction de la haute mer. |
Epailly, 2005 : 28 |
Le Conseil Privé
traite du cas de l'esclave Jean-Pierre,
sur la plantation "Quartier Général" du canal
Torcy, soupçonné d'avoir tué un jeune blanc mais
surtout d'organiser des rencontres dans sa case avec les autres nègres. |
Epailly, 2005 : 41 |
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Des esclaves quittent
la plantation "La Jamaïque", région de l'Aprouague, pour créer des villages
dans la région. |
Epailly, 2005 : 31 |
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1834 |
Quatre esclaves, tous mineurs,
sont jugés par la Cour Royale de Cayenne
pour marronnage. |
Epailly, 2005 : 34 |
Soixante et un nègres
et négresses de la plantation "Le Petit Cayenne" quittent
leurs ateliers pour se rendre à Cayenne
afin de se plaindre auprès du Procureur. |
Mam-Lam-Fouck, 1986 : 192 |
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1839 |
Antoine,
chef de bande fait parler de lui à nouveau, en tuant un commandeur. |
Epailly, 2005 : 24 |
1842 |
La goélette des Ponts
et Chaussées de Cayenne
est dérobée par des esclaves. |
Epailly, 2005 : 29 |
1843 |
Seize esclaves se rendent à Cayenne pour se plaindre de leur maître,
auprès des autorités. |
Epailly, 2005 : 37 |
1844 |
Dix sept esclaves de la plantation
"La Constance" du quartier Aprouague
s'en vont. |
Epailly, 2005 : 39 |
1849 |
Cinq noirs évadés
de Macapa cherchent refuge à Cayenne. |
Epailly, 2005 : 29 |
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