DÈRNYÉ AMÒRFWAZMAN :  sèktanm 2007
larel vyolet  
tet krakemanto
larel vyolet  
Konvwé Lalwa 1901 i fèt 10 jwen 1997
atè KAMALAKULi (Senloran Maroni)
LAGWiYANN
Cette association a pour buts l'étude et la promotion de l'oraliture guyanaise.

MÉSYÉKRiK ???
MONTO MAN ???
GiLiTiNG ???

lafich palo kaz

larel vyolet
djoubate


PAGRALiVKONT KRAKÉMANTÒ 
(la bibliothèque de Krakémantò)

  Toucho ! Zòt ké pwé vini asiz pou li liv oben kouté CDK7 asou kont toutalantou latè.
Nou ka antann zòt !
koté : PRAGRALiVKONT KRAKÉMANTÒ
8 bis, lari Marso
97320 Kamalakuli (Senloran Maroni)
téléfonn : 0594 342 810
kourilèt : krakemanto(alt)krakemanto.gf

larel vyolet
Vous pouvez télécharger le réglement au format PDF ( 785ko )
 ( http://www.krakemanto.gf/larel-estati-keti-koti.pdf )


logo krakemanto
Yasakal i kon, Mati, Kolèg,
sipalali kulamane, den tembeman, artis-ya
Aux plasticiens guyanais
Dans le cadre des ses actions pour la valorisation des mémoires guyanaises, KRAKÉMANTÒ lance un appel à conception et/ou réalisation d'un monument pour la commémoration de  la mémoire, des luttes, des résistances des esclaves de l’espace guyanais.

estati katib
159 ans après les 400 ans d’esclavage en Guyane, aucun monument officiel ne commémore la mémoire, les lutte, les résistances des esclaves de l’espace guyanais.

KRAKÉMANTÒ lance donc un appel à candidatures aux plasticiens guyanais afin de concevoir et/ou de réaliser un tel monument.

La consultation qui s'en suivra permettra de sélectionner une oeuvre. Le jury sera composé des membres et des Blada de KRAKÉMANTÒ.

L'oeuvre retenue par KRAKÉMANTÒ sera dévoilée le 10 juin 2007, jour du 159ème anniversaire de la 2de abolition de l’esclavage en Guyane.

Krakémantò s’engage ensuite à contacter les Institutions (Etat, Conseil Régional, Conseil Général, Mairies) afin que cette scuplture soit réalisée dans la première des 22 communes de Guyane qui souhaitera participer à ce devoir de mémoire en finançant le projet et en accueillant l'oeuvre sur son territoire.

Apatou, Awala Yalimapo, Camopi, Cayenne, Grand Santi, Iracoubo, Kourou, Macouria, Mana, Maripasoula, Matoury, Montsinery-Tonnegrande, Ouanary, Papaïchton, Regina, Remire-Montjoly, Roura, Saül, Sinnamary, Saint-Elie, Saint-Georges, Saint-Laurent du Maroni.

Les dossiers de candidature pourront prochainement être retirés ici sur le site de Krakémantò (http://www.krakemanto.gf) au format pdf ou au local de l’association : 8bis lari Marso - 97320 Kamalakuli - tél. 0594 342 810



Quelques indications historiques :
1- Chronologie sur le marronnage guyanais
- http://www.krakemanto.gf/ketikotimaron.html

2- Bibliographie (http://www.krakemanto.gf/ketikoti2.html#liv-ya)
- BÉNOT Yves : "La Guyane sous la révolution ou l'impasse de la révolution pacifique" ; Ibis rouge éditions, 1997.
- BRULEAUX Anne-Marie, CALMONT Régine, MAM LAM FOUCK Serge : "Deux siècles d'esclavage en Guyane française, 1652-1848" ; L'Harmattan, 1986.
- CARDOSO Ciro-Flamarion : "La Guyane française (1715-1817) - Aspects économiques et sociaux. Contribution à l'étude des sociétés esclavagistes d'Amérique" ; ibis rouge éditions, 1999.
- DELANNON Roland : "Les torches du Gaoulé-Nègres marrons de Guyane" ; 1982.
- DÉSiRÉ Aude, MESNARD Éric : "Histoire de la traite et de l'esclavage au cycle 3"  ; CRDP académie de Créteil, collection repères pour agir, 2007.
- EPAiLLY Eugène : "Esclavage et résistances en Guyane française - Une page de l'histoire de l'esclavage en Guyane : ses révoltes atlantiques, ses luttes continentales et maritimes" ; 2005.
- LARA Oruno D. : "De l'oubli à l'histoire Espace et identité caraïbes. Guadeloupe, Guyane, Haïti, Martinique" ; éditions MaisonNeuve et Larose, 1998.
- MAM LAM FOUCK Serge : "L'esclavage en Guyane entre l'occultation et la revendication - L'évolution de la représentation de l'esclavage dans la société guyanaise (1848-1977)" ; ibis rouge éditions, 1998.
- MOOMOU Jean : "Le monde des Marrons du Maroni en Guyane (1772-1860)- La naissance d'un peuple : les Boni" ; ibis rouge éditions, 2004.
- TAUBiRA-DELANNON Christiane : "L'esclavage raconté à ma fille" ; éditions Bibliophane-Daniel Radford, 2002.
- THÉLiER Gérard : "Le grand livre de l'esclavage, des résistances et de l'abolition, Martinique, Guadeloupe, La Réunion , Guyane" ; Orphie, 2000.


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LE (prin;=)TEMPS DES POÈTES 9yenm bi
 soti lendi 5 mars rivé dimanch 18 mars
Lettera amorosa / poème d'amour
PALÒFONTCHÒ LANMOU
lafich temps des poetes

men roun palòfontchò lanmou :



TiN KiTAN

  kitan ou ké féy arouman
  pou mo vé tòrnen dokonon
 
  kitan ou ké lanivré
  pou mo vé tòrnen pwéson
 
  kitan ou ké koulèv
  pou mo vé tòrnen farin mannyòk
 
  kitan ou ké baté
  pou mo vé tòrnen lòr
 
  kitan ou ké mouch
  pou mo vé tòrnen myèl
 
  kitan ou ké soukou
  pou mo vé tòrnen soukougnangnan

men, anwa !


a fanm ou fika

a wonm mo ké rété
oro !


men, kitan mo ké ou wonm

pou ou vé tòrnen mo fanm











TiJÉ


 
larel vyolet

men li , i soti !!!
A Aude DÉSiRÉ ki mété li atè :
 
Le Créole Guyanais de poche
tilapo assimil

Auteur :  Aude DÉSiRÉ

En Guyane, le conteur vous dira que même les coqs chantent en créole. Alors, pourquoi pas vous ? Ce guide vous permettra de comprendre sans ambiguïté ce qui se dit autour de vous et de créer des liens que seul le partage de la langue permet d'établir.
Ce guide est une première introduction au créole guyanais et à toute une culture dont cette langue est à la fois le véhicule et la clé. Le créole guyanais né des langues amérindiennes, africaines et européenne(influence du néerlandais, du portugais, de l'espagnol et du français) s'est enrichi de mots asiatiques (chinois, indien, hmong) liant ainsi quatre continents.
Dès les premières pages, les particularités grammaticales du créole guyanais vous sont expliquées avec simplicité. Vous y trouverez l'essentiel pour comprendre la structure des phrases ainsi que des spécificités syntaxiques.

ISBN : 2700503406 

larel vyolet

tiayiti
tilafrans
timartinik
tigwadloup
?
tisirinanm
tilarényon
AYiTi
LAFRANS
MARTiNiK
GWADLOUP
LAGWiYANN
SiRiNANM
LARÉNYON

èstati katib
(monuments commémorant la mémoire, la résistance des esclaves)

larel vyolet

Projet de charte
  Préambule :
En raisons de nombreuses sollicitations d'organismes institutionnels ou associatifs pour obtenir auprès de KRAKÉMANTÒ des informations diverses pour la mise en place de manifestations mettant le conte en valeur et compte tenu des déboires que les conteurs et le public ont déjà subis du fait d'absence de règlement régissant l'organisation des swaré-kont. KRAKÉMANTÒ et ses partenaires mettent en place une "Charte de Qualité" à l'intention des organisateurs.
 
  Article 1 :
la présente Charte a pour objectif de donner aux conteurs les moyens d'exercer leur art, dans les meilleures conditions pour le bien du Conte des Conteurs et de Lakour.


  Article 2 :
les organisateurs se doivent d'être présents à l'arrivée des conteurs sollicités, de les accueillir (hébergement...etc...) correctement, de les véhiculer, selon les termes du contrat pré- établi. De leur côté les conteurs devront énoncer leurs exigences artistiques, techniques etc....ceci afin d'éclairer les organisateurs.

  Article 3 :
lors des manifestations, tous les moyens possibles doivent être mis en oeuvre (à hauteur des moyens de l'organisateur) afin que les prestations soient de qualité : médiatisation (quatre semaines avant), salle et sonorisation adéquates,  informations sur les conditions (voire les contraintes) techniques organisationnelles, disponibles dès la rédaction du contrat (voire durant les premiers contacts), pas de retard inconsidéré dans le début de la contée...etc...

  Article 4 :
l'organisateur s'engage à informer les conteurs de tout changement au programme, le plus rapidement possible.

  Article 5 :
KRAKÉMANTÒ s'engage à collaborer avec tous les organismes (institutionnels, associatifs, privés...) qui adhéreront à cette charte.

 

 

larel vyolet
SONJÉ

Mouché PAMPHILE
Tatav mouri  !
 (Tatav nous a quitté)

Octavius Pamphile, so tinon a té Tatav, i alé jwenn Bazil
 (Octavius Pamphile que nous appelions tous, affectueusement, "Tatav" s'en est allé.)

Janvyé fini bout, i alé lésé nou nou-ké-noukò, atò nou zorè bouché
 (Il nous a quitté en cette fin de mois de janvier 2003, en laissant nos oreilles, nos yeux orphelins.)

Piskétan a té roun dòkò baylavwa, tirékont, roun mèt-palò, a pa té roun kontèr té ka fè lasoup ké so palò,
 (Car  "Tatav" était un conteur, un grand conteur, pas un de ces conteurs avares en paroles,)

sa i té konnèt pa té gran pou sa ki pa té konnèt.
 (jaloux de leur savoir.)

Anwa, so lanng pa té gen zo, koté yé té ka sonnen ké sonn-tanbou, lanmenm i té fika : "koté yé envité nou, nou k'alé".
 (Au contraire, avec une générosité débordante, il allait là où il était invité :"koté yé envité nou, nou k'alé".)

Lò i té ka bay-kont, lò i té ka révéyé-kont, tout moun té ka rété èstébékwé : tibi ari, tibi grignen, tibi nika, a té konran so ganm-an té ka tchoukounen lèspri moun-yan.
 (Quand il racontait, quand il "révéyé" le conte, il ne laissait personne insensible :  il avait le don de saupoudrer ses contes d'humour, de mimiques et d'une gestuelle sans pareille.)

A té dòkò konvwé Masak, koté "bon moso vini, bon moso alé"
 (Président de l'association Masak dans laquelle "bon moso vini, bon moso alé" comme il le disait lui même.)

Sa kontèr Masak té potalans, a yé ki viré mété dibout kont a nou koté.
 (Ce groupe de conteurs a été d'une importance capitale pour le "renouveau du conte" guyanais.)

A pronmyé konvwé ki lovri lign kont gwiyannen-an, larèstan té renk gangnen voyé sab pou nétjé.
 (Cette association qui oeuvre pour la défense et la promotion du Conte a été la première à ouvrir le layon que d'autres ont suivi.)

Enren ! roun dòkò palò nou gangan, men li kou i té fika.
 (Un militant de la culture orale voici ce qu'il était.)

Mouché Panfil pa té gen kata-kata annan zafè bay kont pou-bontchò, sa ki té a so tèt pa té a so pyé, palò gangan a palò brital siyanka timoun ka kouté.
 (Mouché Pamphile avait une conscience aiguë de son devoir de transmission, il savait que le savoir des gangans n'est que "parole en bouche" s'il n'est pas transmis à la génération qui suit.)

A konran kannaval-kou-Karenm i té ka bay kont annan lékòl-ya. A konran, san-pran-van i té ka montré chimen kont ké chanté-révéyé pou tijenn-yan.
 (C'est ainsi qu'inlassablement avec Masak  il contait dans les écoles. C'est ainsi qu'il était toujours disponible pour accueillir chez lui les apprentis-conteurs et leur transmettait contes et chants révéyé.)

A konran annan tout lavéyé i té ka di : "sa ki gen anjistrèr anjistré byen, momenm mo ké alé"
 (C'est ainsi qu'à chaque contée, il invitait tout un chacun  à conserver cette tradition orale : "sa ki gen anjistrèr anjistré byen, momenm mo ké alé")

Bazil flangé nou, Tatav alé, men i té dépasé kont, a té roun liv listwè nou-koté
 (Son décès est une grande perte pour le monde du conte mais au-delà du conteur, Octavius Pamphile était un témoin de son époque.)

Tatav fèt atè Kayenn, lannen 17. I djoubaté syèk-tan asou Lakonté, a konran i té ka bay mindò Byéf vivr. Byèf fronmé, "Tatav" mouri !
 (Né à Cayenne en 1917, il a longtemps travaillé sur la rivière "La Comté" et approvisionnait le placer Byèf.  Byèf fronmé, "Tatav" mouri !)

"Lapèn di roun  a lapèn di tout", lò Bazil té ka rivé, "roun lanmen té ka lavé ròt"
 ("Lapèn di roun  a lapèn di tout", et ce principe de solidarité faisait que les uns et les autres se sentaient impliqués surtout quand Bazil frappait aux portes dans le voisinage.)

Lò lapriyèr kaba, kontèr té ka bay lanmen lafanmiy défen-an ké yé vwé.
 (Et les conteurs tout particulièrement, après la prière, commençaient à raconter des contes.)

Jodla, gnanpwen lavéyé, gnanpwen lapriyèr, gnanpwen kontèr, men Tatav toujou nétjé lign kont-an pou dèyè-dimen, tijenn-yan rivé roun jou gen konésans asou sa kichoz-a.
 (Cela ne se fait plus de nos jours, néanmoins "Tatav" a toujours tenu à nous le faire savoir, afin que les jeunes générations le sachent.)

Mouché Tatav, koté ou fika ké moun ou fika, ralé ou zorè, ou ké tandé atè Lagwiyann : 
Non, la cour ne dort pas !
 ("Tatav" sache que là où tu iras, en compagnie de ceux que tu retrouveras, si tu tends l'oreille vers nous, en Guyane, tu nous entendras répondre :
Non, la cour ne dort pas !)


larel vyolet

sa sit-a ka fèt kangnan-kangnan.


Piskétan granmoun-yan di : a pa menm jou féy ka tonbé a dilo, li ka pouri
Voyé zòt zimaj kourilèt
pou:KRAKÉMANTÒ krakemanto@krakemanto.gf

grémési pou
:

zimaj rédris

DÈRNYÉ  AMÒRFWAZMAN :
sèktanm 2007

©Krakémantò, 1997-2007, Kamalakuli-LAGWiYANN