ANANCHi TOLi - ANASi EKALi - ANASi TOLiLi -
BA'EKWÖT - CONTE - CUENTO - DAB NEEG - ESTWA
- iSENULUPiLi EKALi - KONT - KUNTU -
MALAN - MATO -
TALE - WAKiLiTHO DJAHÜ -
bidim lafich (agrandir l'affiche)
LARÈL KAMALAKULi MATO (Note d'opportunité)
LÉYON
KAMALAKULi MATO (Historique de Kamalakuli Mato)
KAMALAKULi MATO
2003 4yenm bi (Bilan Kamalakuli Mato 2003 4ème édition)
DÈRNYÉ
NÒV KAMALAKULi MATO 2005 5yenm bi (Nouveautés de Kamalakuli
Mato 2005 5ème édition)
DÈYÈ-DiMEN
(Perspectives)
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KRAKÉMANTÒ !
(Continue ton mensonge !)
C'est ainsi qu'après
son intervention le conteur-réveilleur apostrophe le maître-conteur
et lui intime l'ordre de poursuivre son délire verbal.
Si le maître-conteur ment, le conteur réveilleur lui, dit toujours
la vérité. Il était là, il a vu entendu.
Il dit la parole véritable.
Mais au-delà de la joute entre conteurs, il ramène le
maître-conteur du songe (voire de la transe) de la parole, à
la réalité. Il lui permet aussi de souffler pour que la
parole puisse de nouveau par sa bouche continuer son chemin entre réel
et imaginaire.
C'est ce rôle que l'association KRAKÉMANTÒ reprend à
son compte. Réveiller la parole conteuse, faire en sorte qu'à
l'image de nos fleuves, son lit ne soit jamais tari.
Par ce bouche à oreille elle veut réanimer la parole sérieuse,
la parole blagueuse, la parole vicieuse, la parole précieuse...
En moins d'un an après trente douze mille siècle de
saison botan KRAKÉMANTÒ a de nouveau gonflé le lit de
nos fleuves.
De soirées-contes en journaux, d'émissions radios en festivals,
KRAKÉMANTÒ ambitionne d'impulser une véritable politique
culturelle du conte, première littérature de l'humanité.
Mais nous avons besoin de vous, de votre parole pluvieuse pour que les crues
viennent à l'image de l'Autre fleuve fertiliser les dégrads
du kont, du mato, de l'anasi tolil+.
Alors,... KONTINWÉ KRAKÉ MANTÒ ! |
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LARÈL KAMALAKULi
MATO
(Note d'opportunité)
KAMALAKULi
premier nom de Saint-Laurent du Maroni dans une des langues guyanaises :
le Kali'na
MATO
Conte, dans une autre des langues guyanaises : le Busikondetongo
Les littératures
existantes aujourd'hui sont directement issues de la littérature orale.
Cette littérature étant la première de l'humanité
il nous parait important de la pérenniser. Les pays industrialisés
l'ont bien compris, et on assiste depuis une dizaine d'années à
un Renouveau du Conte en Europe.
Les contes
en Guyane traversent toutes les communautés. Quelques soient les cultures
ou les langues, on retrouve bien souvent d'une partie à l'autre de
la Guyane et même du globe, les mêmes contes et la même
parole. KRAKÉMANTÒ s'inscrit dans une démarche résolument
interculturelle, à l'image du Bouillon d'Awara ! Dans nos soirées ou nos festivals,
les conteurs s'expriment dans leurs langues, et le public adhère de
plus en plus à cette démarche. A l'instar de l'écrivain
Edouard GLiSSANT, pour KRAKÉMANTÒ, au-delà de la compréhension
de la Langue du Conte, l'important est de comprendre Le Langage Diversel
du Conte.
"...Le verbe était au commencement, au cours et au décours
de toute condition humaine...Mais les derniers conteurs s'en vont et en tant
qu'héritiers de leur Parole, ils nous appartient de faire en sorte
qu'elle participe pleinement au dialogue des cultures..."
(Bertène JUMiNER in "La parole de nuit"-Gallimard, 1994)
Depuis plus
de SEPT ans, l'association KRAKÉMANTÒ s'attache à faire
revivre cette Parole et à favoriser ce dialogue des cultures par le
biais de soirées-contes et d'émissions radio ouvertes à
tous les conteurs.
Faire venir des conteurs (professionnels ou amateurs) ayant l'habitude
de participer à des festivals de contes, est aussi une façon
de stimuler nos anciens et nos jeunes pour les amener à conter et donc
à transmettre, dans des conditions autres que traditionnelles (conditions
qui n'existent d'ailleurs pratiquement plus). Il s'agit aussi par ce biais
de sortir le conte de son image "folklorisante". Cependant en dehors du Festival,
KRAKÉMANTÒ s'implique toute l'année dans le conte et
ce, sous différentes formes ("traditionnelles", formation, information,
vulgarisation... etc). En effet, pour nous la forme "spectaculaire" (ou "contemporaine"
?) du Festival n'est nullement antinomique de la forme "traditionnelle",
nous souhaitons d'ailleurs que cette dernière reste toujours vivace.
Les objectifs de
KAMALAKULi MATO (Festival International des Conteurs) sont donc multiples
:
-être un moment culturel et festif fort pour une "communauté
d'oreilles et de bouches".
-être un des multiples chemins pour la réactivation de
la transmission du patrimoine oral que l'association KRAKÉMANTÒ
s'engage à continuer d'entretenir.
-être un des multiples layons pour l'émergence de nouveaux
conteurs "traditionnels" et/ou "contemporains"
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viré laro
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LÉYON KAMALAKULi
MATO
(Historique de Kamalakuli Mato)
-1ère
édition. Juin 1998, à l'occasion de la Commémoration
du Cent Cinquantenaire de l'Abolition de l'Esclavage, la Mairie de Kamalakuli
faisait appel aux associations afin de proposer des manifestations culturelles.
Après un an d'existence et d'activité intense, KRAKÉMANTÒ,
fondée le 10 juin 1997 (date de la commémoration de la 2de
Abolition de l'Esclavage) organise le premier Festival International des
Conteurs : MAYOURI MATO-La Nuit des Conteurs. Cette Nuit durait... une nuit
! s'étendait à la Caraïbe créolophone.
-2ème
édition. Juillet 1999, à l'occasion du Cinquantenaire
de la Ville de Kamalakuli. Au-delà de la Caraïbe le Festival
s'élargit à la Réunion et à l'Afrique avec pour
la première fois la participation d'un conteur "professionnel", Hassane
Kouyaté.
Page internet : http://www.krakemanto.gf/kamalakulimato.html
-3ème
édition. Juillet 2001, le Festival prenant de l'importance,
rebaptisé KAMALAKULi MATO, en référence au nom
Kali'na de Saint-Laurent du Maroni, devient une biennale qui s'étale
sur 3 jours. À cette occasion nous l'étendons à la France
Hexagonale ainsi qu'à d'autres conteurs "professionnels"
Page internet : http://www.krakemanto.gf/kamalakulimato.html
-4ème
édition. Juillet 2003. KAMALAKULi
MATO - DJAL NETi (la nuit des conteuses). Cette année les conteuses
étaient à l'honneur. Paroles de Femmes, Paroles Potomitan, Paroles de la Terre,
Paroles de Vie... KRAKÉMANTÒ
voulait ainsi rendre un hommage à ces Femmes "Passeuses" (...grand-mères,
mères, tantes, soeurs...), de tous temps et de toutes contrées
qui, bien qu'étant peu présentes dans les grandes occasions
de contes (lavéyé, bookode, epekodonon, veillées-contes...)
ont toujours assuré avec abnégation leur rôle de transmission
de la tradition orale auprès des enfants, pendant que les hommes-conteurs
"faisaient le spectacle". Ce sont elles qui ont nourri les Oreilles et les Bouches
des "Demains". Vèrt
kou matrité, piti kou gran, débutantes comme confirmées,
quelque soit la langue, elles nous ont rempli les Oreilles de leurs Paroles
de Masibòl. alors...kontinwé
KRAKÉ
MANTÉZ !!!"
Page internet :
http://www.krakemanto.gf/kamalakulimato2003.html
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viré laro
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KAMALAKULi MATO 4yenm bi
(Bilan Kamalakuli Mato 4ème édition )
-Lakour
(Le public)
KAMALAKULi MATO 4yenm bi, fut un succès populaire, un moment
culturel fort. Près de 1200 personnes ont écouté pendant
trois jours une quinzaine de conteuses. Le public est maintenant fidélisé.
-Kontéz-ya
(Les conteuses)
Les conteuses ont été ravies de pouvoir s'exprimer devant
un public si réceptif. De plus l'échange entre conteuses a
été bénéfique à plus d'un titre. Chacune
a pu découvrir les différentes façon de conter et le
répertoire de l'une ou l'autre. Des liens forts ont pu être tissés
entre conteuses.
Après Hassane KOUYATÉ en 1999, célèbre
conteur issu d'une grande famille de Griots du Burkina-Faso, André
DUGUET (Martinique), Franswa ROBERT de La Réunion, Aimée DOUCE
et Bruno de La SALLE (conteur internationalement connu, à l'origine
du Renouveau du Conte en France) en 2001, cette année 2003 nous avons
eu pour la troisième fois la présence de conteurs professionnels,
Praline Gay PARA, Sandra N'KAKÉ, Catherine ZARCATE.
-POUKiSA
ROULO-BRAVO (Les raisons de ce succès)
L'habitude d'assister à des soirées-contes
s'était perdue. Le fait même de rassembler un public pour écouter
une parole en dehors de toute animation musicale semblait voué à
l'échec.
Nous avons donc mis en place plusieurs actions pour
réactiver cette propension à l'écoute afin d'arriver
à un Festival réussi :
-isenulupili
KRAKÉMANTÒ a réalisé et animé depuis
juin 1997 une émission radio hebdomadaire sur R.L.M. 100.1 Cette émission,
iSENULUPiLi ("Antan lontan" en langue Kali'na), de courte
durée (une demi-heure), recevait des conteurs ou simples amoureux
du conte. Les contes étaient dits avant tout dans la langue du conteur.
C'est ainsi que des contes en langues : busikondetongo, brésilienne,
créole (guadeloupéen, guyanais, haïtien, martiniquais),
française, kali'na, ont été diffusés. L'auditoire
sans cesse grandissant nous a permis d'envisager l'organisation de soirées-contes.
-Lavéyé-kont
(Les soirées-contes)
Depuis décembre 1997, KRAKÉMANTÒ organise
et participe à des soirées-contes dans divers quartiers de Kamalakuli
et d'autres communes. Ces soirées sont animées par plusieurs
conteurs et ne dépassent pas deux heures. La variétés
des conteurs et la courte durée des soirées, a permis de réactiver
l'écoute vivante des contes et de constituer un public "noyau".
Ces soirées sont importantes pour Krakémantò, car à
côté du Festival où l'aspect scénique est privilégié,
il s'agit ici de faire perdurer la forme des veillées traditionnelles.
-Montré-chimen-an
(La formation)
C'est un point essentiel pour nous. Il ne s'agit pas díavoir
le monopole du conte, nous tenons à former et à lancer d'autres
conteurs en dehors de l'association. Krakémantò a animé
des formations dans le cadre du BEATEP, du BAFA, à L'Éducation
Nationale, en Collège et en Lycée, et à la demande d'associations.
Depuis septembre 2000 nous avons aussi mis en place sur Kamalakuli
5 ateliers-contes à la suite de l'envoi en stage de perfectionnement
d'un conteur de l'association.
-Toujou-paré
(La disponibilité)
KRAKÉMANTÒ a en outre toujours participé aux
diverses manifestations où nous étions sollicités (fête
de Kamalakuli, Chanté-Noël, animations dans des centres aérés,
kermesse d'association, Salon du Livre de Cayenne, Projet APAC, etc...)
-Baylavwa
(La médiatisation)
KRAKÉMANTÒ a tenu à médiatiser
toutes ses interventions aussi bien en télévision, radio qu'en
presse.
N'oublions pas ce nouveau média qu'est internet. KRAKÉMANTÒ
a depuis octobre 1997 son site internet : http://www.krakemanto.gf
En plus du côté informatif, il s'agissait d'éliminer
les clichés éculés sur les conteurs traditionnels en
inscrivant ces derniers de plein pied dans la modernité.
-Anoumenm-kénoumenm
(La convivialité) :
C'est le maître mot du Festival! La qualité d'écoute
du public, la qualité du don de soi des conteurs, sont le résultat
de cette convivialité.
Lakour (Le public) se reconnaît pleinement
dans ce Festival et ses organisateurs. C'est SON Festival, il se l'est approprié.
L'instant du Festival, le public se retrouve comme une grande communauté
familiale (c'est d'ailleurs dans cet esprit familial, convivial en tout temps
et en tout lieu que les veillées-contes se déroulaient). C'est
ainsi que le public est toujours prêt à nous suivre dans la
découverte d'autres horizons du conte. C'est d'ailleurs lui qui nous
a poussé à organiser cette quatrième édition
! Les Saint-Laurentains sont fiers d'avoir leur Festival International des
Conteurs.
Les conteurs. Ils ont été agréablement surpris
de la convivialité de notre festival. La convivialité commence
des les premiers contacts. En effet les membres de Krakémantò,
fortement impliqués dans le conte, connaissent et comprennent les
attentes et les exigences artistiques des conteurs. Le Directeur du festival
étant conteur lui même, les a pour la plupart déjà
côtoyés. La convivialité continue dès l'arrivée
à l'aéroport, pour se poursuivre jusqu'à Kamalakuli.
Le fait que les conteurs passent tout le festival ensemble (déjeuner,
dîner, hôtel, spectacles...) renforce les liens entre eux. Mais,
le plus important selon nous, est la position géographique de Kamalakuli
. Loin d'être un handicap, les trois heures de route depuis Cayenne
agissent comme un ferment et permettent que se créée une vraie
communauté de conteurs et là c'est bien de conte qu'il s'agit
! Communauté de public, communauté de conteurs, les ingrédients
sont là pour faire de KAMALAKULi MATO un festival unique en son genre
où le terme CONViViALiTÉ prend tout son sens.
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viré laro
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DÈRNYÉ
NÒV KAMALAKULi MATO 5yenm bi
(Nouveautés de Kamalakuli Mato 5ème édition)
*KRUTU
KONT : cette année nous renforçons le Krutu-Kont en en
faisant un colloque avec pour la première fois l'invitation de conférenciers
avec des communications variées autour du conte.
*CAP KONT : Pour cette cinquième édition, le
festival s’enrichit en tissant de nouveaux liens entre
le Conte et les Arts visuels.
Les quatre plasticiens que réunira l’exposition
"Cap Kont" sont invités
à réfléchir sur cette rencontre entre le Conte et les
Arts visuels.
Du 07
au 17 juillet, ils proposeront des œuvres inédites, faisant du temps
du festival un moment toujours plus intense de rencontres, de réflexions,
de dialogues entre le public et ces deux formes réunies.
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viré laro
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DÈYÈ-DiMEN
(Perspectives)
En sept ans
d'existence, KRAKÉMANTÒ, a pu organiser quatre éditions
d'un Festival international réunissant des conteurs du Burkina-Faso,
Dominique, France hexagonale, Guadeloupe, Guyane, Haïti, La Réunion,
Martinique, Sainte-Lucie, Surinam.
Une nouvelle dynamique du conte s'enclenche en Guyane et l'on fait
de plus en plus souvent appel à des conteurs pour des animations, des
formations à l'art du conte... Ce festival loin d'être uniquement
festif, est un véritable catalyseur du conte en Guyane.
L'écoute et la pratique vivante du conte ont été
réamorcées. Des parents nous ont avoués s'être
souvenu des contes de leur enfance, et se sont mis à raconter à
leurs enfants. Les conteurs guyanais deviennent plus exigeant quant à
la qualité de leurs engagements aux contées et à celle
de leur prestation.
Mais beaucoup
de chemin reste à faire.
KRAKÉMANTÒ
est maintenant une référence dans le domaine du conte, à
la suite d'associations pionnières comme MASAK.
Nos conteurs sont reconnus à l'extérieur, c'est ainsi
que nous avons été présélectionnés pour
les Jeux de la Francophonie en 2001, c'est ainsi que KAMALAKULi MATO est
connu et reconnu dans le monde des conteurs créolophones et francophones
(Afrique, Antilles, Canada, France ). C'est ainsi que l'image de Kamalakuli
(Saint-Laurent du Maroni) voyage par le biais de nos amis conteurs.
Il faut
cependant consolider ces acquis :
KAMALAKULi
MATO doit devenir une Biennale gérée par des professionnels
ou une institution culturelle souhaitant s'engager dans une véritable
politique culturelle pour le conte1 . Notre ambition est que ce Festival,
d'années en années, s'étale sur une ou plusieurs semaines,
que des stages de formation à l'art du conte, des résidences
de conteurs (extérieurs mais aussi guyanais) se greffent. Des conteurs
guyanais pourront à leur tour être invités à d'autres
festivals, (plusieurs précédents ont déjà eu
lieu avec l'invitation au Festival du Marin en Martinique, au Forum Kréol
à La Réunion, au Carrefour des Cultures en Guadeloupe, au Festival
de la Ville de Créteil...etc...de conteurs guyanais).
Tout cela à côté toujours de la pratique "traditionnelle"
du conte.
KAMALAKULi MATO ainsi que KRAKÉMANTÒ sont maintenant
répertoriés dans "LE RÉPERTOiRE PERMANENT DE LA TRADiTiON
ORALE" édité par le Centre Méditerranéen de
Littérature Orale.
Nous pensons que ce festival doit garder sa forme actuelle encore deux
ou trois ans.
La formation ne pourra s'installer de façon fructueuse qu'une
fois que l'engouement pour le conte se sera transformé en réel
désir de conter.
Il ne s'agit donc pas d'un festival de simple consommation culturelle,
mais d'un festival qui aura entre autres objectifs d'arriver à une
véritable production culturelle autour du conte.
La Région, la Mairie et la DRAC qui ont très bien mesuré
l'enjeu d'une telle manifestation nous ont toujours apportés leur
soutien pour faire de KAMALAKULi MATO un festival incontournable.
Cette année après avoir fait la preuve que ce Festival
était viable tant dans la forme que dans le fond, nous leurs demandons
un effort un peu plus conséquent au niveau financier. Ce festival est
d'ailleurs mentionné sur la page internet des "Plus beaux parcours de France" consacrée à
Kamalakuli (Saint-Laurent du Maroni)
(http://www.plusbeauxdetours.com/fr/villes%20centre/stlaurent.htm)
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KAMALAKULi
MATO 5ème édition
aura lieu les 7, 8 et 9 juillet 2005
SiBONDJÉLÉ !
Bondjé té lé,
i fèt chwitman !!! |
viré laro
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ANANCHi TOLi - ANASi EKALi - ANASi TOLiLi -
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