- ANANCHI TOLI
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ATTENDU PAS VU PAS DE NOUVELLES
ATTENDU PAS VU PAS DE NOUVELLES
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ATTENDU PAS VU PAS DE NOUVELLES
Raphaël Confiant
Il est maître de conférences en Langues et Cultures Régionales
(Créole) à l'Université des Antilles et de la Guyane.
A publié, notamment : "Les Maîtres de la Parole créole"
(Gallimard, 1998) - "Contes créoles des Amériques" (Stock,
1999).
"Kont palé/Kont matjé"
rézimé : Jodi-jou, kont-la
pa pouvé kontinié woulé kon an tan lontan. Pa gen véyé
ankò, pa gen sanblé moun léswè alantou roun difé
kou avan. Si nou lé sové kont-a, fo nou matjé'y, mé
fok pa nou matjé'y nenpot ki manniè. Gen roun diférans
ant "transkripsion kont" ké "maké kont". Adan "maké
kont", ou ka fè roun éfò pou pliyé kont-a annan
lojik lékriti, lojik matjé.
ATTENDU PAS VU PAS DE NOUVELLES
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Gustave Ho-Fong-Choy
Membre de Krakémantò, Gustave a un intérêt pour
le conte depuis des années. Il est engagé dans une réflexion
sur différents aspects du conte : les personnages animaliers, les
conditions de création du conte guyanais (historiques, humaines...).
Dans le cadre de l'Association des Amis de l'École Élémentaire
de Maripasoula, il a dirigé la collection de contes "KRIK KRAK " destinée
à un public de jeunes. "Le mariage de Tortue" (Les amis de l'école
élémentaire de Maripasoula, 1991), "Le colombo de Tortue" (1991),
"Une étrange partie de chasse"/Hugues Petit-Jean-Roger (1991), "Tigre,
Chien et Mouton"/Serge Anelli (1992), "Ce n'est pas Dieu qui a crée
les Wayana"/Maurel, Ti'iwan (1993), "Le tapir et les sirènes"/Maurel,
Ti'iwan (1993), "Les crottes du tamanoir"/Jean-Albert Hilaire (1993).
"Vyé nèg tafya, endjen fengnan, samaka piayò"
Conteurs, Créateurs ?
résumé de la communication :
De nos jours, le conte continue de nous plaire, de nous émerveiller
et pourtant nous n'avons que peu d'informations sur les conditions, sur
le ou les moments de création du conte. Comment des hommes illettrés,
analphabètes ont pu concevoir, des contes ? La création de
conte relève d'un exercice intellectuel or manifestement ceux qui
les ont conçus n'en étaient pas ! Dans le cadre de ce Krutu
Kont, notre propos portera sur les "vyé nèg tafya, endjen
fengnan, samaka piayò" qui sont les véritables créateurs,
concepteurs de contes et qui sont non pas simplement dans l'ombre mais complètement
ignorés parce que anonymes.
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Marie-Paule Jean-Louis
Conservateur du patrimoine au Musée des Cultures Guyanaises, Marie-Paule Jean-Louis
s'est passionnée, depuis son enfance, pour les contes et légendes
de la Guyane.
Elle a effectué divers travaux universitaires, notamment sur le
conte "Essai d'analyse comparative des contes antillais et guyanais au niveau
des procédés narratifs, figures, cycles et structure" (Mémoire
de DEA, Université Paul Valéry, académie de Montpellier,
1983) et "La tradition orale guyanaise. Universalité et spécificité
du conte créole" (Thèse de 3è cycle, Aix en Provence,
Université de Provence, 1987).
Elle a aussi participé à plusieurs colloques et rencontres
ayant trait à la connaissance du patrimoine en général.
Dans le cadre de ses fonctions, elle est amenée à intervenir
sur les cultures traditionnelles et la place de l'oralité dans les
différents groupes culturels de Guyane. (site du MCG : www.mcg973.org)
"Masak, masak ... Kanm. Les jeux de la
parole dans l'univers du conte créole guyanais."
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Didier Maurel
Après avoir enseigné de 1987 à 2001 sur les hauts Maroni
et Oyapock, Didier MAUREL est aujourd'hui formateur à l'IUFM de la
Guyane (modules Didactique du F.L.S et Anthropologie).
Il a publié "Contes
des indiens Emérillon" (1994, CILF), "Éléments
de grammaire emérillon"(1998, Amérindia) , "Classes de lexèmes
en emérillon" (2000, Amérindia), "Mathématiques et
vannerie traditionnelle de Guyane" (catalogue d'exposition à paraître
en 2005), "TAILA : deux siècles de relations Teko (Emérillon)
- Kaliña (1596-1789)" (travaux de recherche universitaire).
"De la Catégorisation dans la tradition orale Teko
?"
Résumé de la communication :
L'histoire de Tapalala'it pose aussi de manière prototype le problème
des catégories dans la tradition orale teko. Dans cette culture, on
différencie en général les ba'ekwöt (littéralement
chose ancienne) et les adze ba'ekwöt (littéralement vraie chose
ancienne). Un coup d'oeil superficiel verrait là une distinction bien
classique rangeant d'un côté les mythes, de l'autre les contes
et légendes. A bien y regarder (et surtout à bien écouter
les conteurs), la validité de cette hypothèse ne résiste
pas : il n'existe pas de discontinuité formelle entre ces deux catégories.
D'une part, on n'a pas de *aitche ba'ekwöt (littéralement
fausse chose ancienne) à opposer aux adze ba'ekwöt, d'autre part,
le va et vient permanent ? pour ne pas dire l'intrication permanente (dans
le plus pur style bricolé cher à certains auteurs) ? au cours
d'une narration (*) entre récits mythique et historique plaide en faveur
d'une approche très nuancée. Certains informateurs, au cours
d'un débat (provocateur soulevé par mes soins), arguaient même
de la linéarité du processus temporel qui affecte la tradition
orale : les adze ba'ekwöt, soutenaient-ils, ont vocation à devenir
peu à peu des ba'ekwöt....Interrogés sur l'appartenance
de tel ou tel épisode à l'une ou l'autre des catégories,
ils les classaient toutefois sans hésiter... Les débats ne
sont donc pas clos, ni dans les communautés, ni dans les universités...
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(*) : La narration de l'abandon de la
côte atlantique que j'ai présenté à la section
3.1. est en fait expurgée. Elle est précédée díune
introduction mythique mettant en scène les fleuves de Guyane et leurs
double courants originels (le premier poussant vers l'aval, l'autre vers
l'amont) dont l'un sera détruit par l'oiseau peku...
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EMPÊCHÉ EXCUSÉ
EMPÊCHÉ EXCUSÉ
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EMPÊCHÉ EXCUSÉ
Jean Moomou
Enseignant au Lycée II de Saint-Laurent du Maroni, il est aussi
Doctorant en histoire.
Il a publié "le Monde des Marrons du Maroni en Guyane (1772-1860),
la naissance d'un peuple : les Boni" (Ibis rouge 2004), "Les Boni de Guyane
française : entre intégration et exclusion : 1776-1841" (in
"la Revue, les Anneaux de la Mémoire", Février 2005).
"La prise en charge du temps des Anciens
(esclavage, marronnage) dans la mémoire collective des Boni d'aujourd'hui
:
L'apport de la tradition orale à l'écriture
de l'histoire des Boni."
résumé de la communication
:
Dans son ouvrage intitulé le Geste et la Parole, dont le premier
volume porte le titre La mémoire et le rythme1,
André Leroi-Gourhan émet une réflexion sur les fonctions
sociales de la mémoire qu'il applique plus particulièrement
aux techniques. La mémoire est capable de capitaliser les acquis provenant
de l'éducation et de l'imitation. Dans les sociétés
sans écriture, la mémoire collective est le principal et presque
unique moyen de conservation des acquis du passé et s'exprime sous
la forme de traditions orales, d'où la dénomination de sociétés
à traditions orales. Néanmoins, des supports autres que la
parole réactualisent les savoirs du passé, notamment dans le
domaine culturel, religieux.
Si l' on effectue une comparaison entre le rapport que les Boni entretiennent
avec le passé esclavagiste et celle des populations créoles
des Antilles Guyane, il semble qu'il y ait un hiatus.
D'une part, le fait que la mémoire de l'esclavage semble être
ambiguë dans le monde antillo-guyanais, et du moins le souvenir de
cette histoire alimente les revendications identitaires aujourd'hui, pour
paraphraser Gilles Gauvin.
D'autre part, ce sont les événements récents qui nous
éclairent davantage sur le positionnement des deux sociétés
par rapport à l'esclavage.
Il s'agit à travers cette communication de poser la question de
la mémoire historique chez les Boni d'aujourd'hui, mais aussi de voir
comment cette mémoire a évolué à travers les âges.
Comment peut-on caractériser la prégnance du "temps des Anciens"
(esclavage et marronnage) dans la mémoire collective des Boni ?
I-Être Boni et écrire l'histoire
des Boni : le travail de la mémoire
II-Un passé qui ne passe pas : rôle des sages dans la transmission
de la mémoire historique
III-Le déroute de la mémoire collective des Boni
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(1)Publié chez
Albin Michel, Paris, 1965.
EMPÊCHÉ EXCUSÉ
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