Passage Marceau,
scénographies urbaines de Kamalakuli
Emmanuel
DURO
Laurent SCHMiDT
Emmanuel
DURO
Laurent SCHMiDT
Passage Marceau,
scénographies urbaines de Kamalakuli
jusqu'au 31 décembre 2009
18h00
8, rue Marceau
Kamalakuli
0694 413 689 |
+ en vente un petit livre catalogue tiré
à 10
exemplaires numérotés et signés
accompagnés de deux oeuvres de Laurent Schmidt et d'Emmanuel Duro
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Tout est parti d’un dialogue :
Emmanuel
Tu vois, Laurent, l’exposition que j’ai présentée au Pagra
Liv'kont, le 14
juillet, dans un espace dont tu
avais toi-même réinitialisé les possibles, m’a
donné envie
d’énoncer une autre proposition pour le même lieu. Tu
m’avais parlé de
la maison d’à côté…
Laurent
Oui, cette façade de cendres, encore sous les feux de la
malchance, les
béances des fenêtres noires de suie, et puis la
voûte des arbres
devant, on y entend presque des farfadets, tout cela constitue un topos
très serré duquel le Pagra Liv'kont ne s’isole pas, il
fait partie d’un
flux.
Emmanuel
Si tu le souhaites, à partir de cette situation, nous pourrions
proposer une intervention, pour le 11 novembre par exemple qui est
déjà
une date marquée, mais une intervention qui n’impose pas un
discours,
un geste simple souligne plutôt cette logique de direction, de
passage
de la Rue Marceau.
Laurent
C’est intéressant, cette idée du passage. Cela renvoie
à la question du
sens de l’œuvre, quand elle ne poursuit pas l’expression d’un lyrisme
ou d’une émotion personnelle, sortie arbitrairement de l’ego de
l’artiste, pour s’engager plutôt dans une lecture du social, du
culturel, ici de l’urbain, qui préexiste à l’œuvre. Tu me
disais
t’interroger sur la place de l’art en Guyane…
Emmanuel
…et tu me répondais que l’art est partout, qu’il
préexiste à l’artiste.
Donc l’œuvre aurait pour fonction de le repérer puis de le
révéler en
braquant sur lui des éclairages inattendus.
Laurent
C’est ça. Je crois que je voudrais rendre visibles les passants
de la
rue Marceau. Leur montrer qu’en s’engageant dans ce petit
univers,
leurs semelles risquent de prendre un bon coup de vent.
Emmanuel
Moi aussi je pense à un dispositif qui réorganiserait
l’image du
spectateur, qui deviendrait le spectacle de son propre regard, le
regardeur regardé, et selon une mise en scène
autogérée !
Laurent
Ces idées ne sont pas très éloignées du
monde du conte, qui représente
souvent le verso imaginaire de nos identités. Je crois que
Franck
Compper, qui nous a accueilli si chaleureusement dans ce lieu des
magies intimes ne sera pas le dernier à adopter nos
espiègleries..
Emmanuel
Il ne nous reste qu’à nous mettre au travail…
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Manu revient du Marin :
Moi mon temps mon lieu,
7ème édition du
Marché d'Arts
Contemporain du Marin.
du jeudi 26 novembre 2009 au dimanche
29 novembre 2009.